Les élections sociales viennent aussi de se terminer, et déjà, le spectre des licenciements refait surface dans les entreprises de plus de 50 collaborateurs.
Depuis fin avril, nous observons un regain de contact concernant des demandes d'outplacement. Cela survient alors que les résultats des élections sociales sont encore en cours d’annonce, celles-ci s’étant officiellement achevées depuis le 24 mai.
Les responsables RH doivent en effet respecter la période de protection des candidats, en vigueur depuis janvier. Si cette règle était parfois ignorée, c’était souvent le signe que les décisions avaient déjà été prises.
Ce phénomène est particulièrement présent dans les entreprises, même celles comptant plusieurs centaines de travailleurs, où encore souvent aucun candidat ne se présente pour défendre les droits du personnel.
Cela ouvre un boulevard aux directions souhaitant se séparer de certains employés, souvent parce que les mêmes représentants se présentent depuis 15 ans et sont réélus sans opposition.
Depuis fin avril, le spectre des licenciements refait surface au sein des entreprises de plus de 50 collaborateurs. Plus qu’un frétillement même puisque nous sommes recontactés régulièrement pour évoquer les outplacements.
Et ce, alors que les élections sociales viennent de livrer leur verdict. Elles s’achevaient en fait officiellement le 24 mai. Et les RH devaient donc veiller à respecter la période de protection occulte contre le licenciement des candidats en cours depuis janvier.
S’ils outrepassent cette recommandation, c’est que les dés sont déjà jetés.Dans la plupart de ces entreprises, même celles qui comptent plusieurs centaines de travailleurs.
Simplement parce qu’il n’y a aucun candidat qui se sont présentés.Le personnel ne voit aucun intérêt à élire des représentants pour défendre ses droits.Un boulevard dès lors pour les directions qui souhaitent se séparer de certains éléments.
Simplement parce que c’est clair parfois comme de l’eau de roche.Le ou les mêmes représentants depuis 15 ans et qui se représentent à nouveau. Donc, c’est plié.
D’autant plus que ces délégations ne défendront pas spécialement à tout prix des collaborateurs dans la ligne de mire.
Simplement parce que la négociation sur les départs souhaités fait partie de l’élection même.Les directions demandent clairement aux futurs délégués de ne pas s’opposer à certains licenciements. Il en va de leur place au sein même des organes de représentation des travailleurs. Car, oui, ça aussi, ça existe.
Par contre, dès ce lundi, les RH reprennent une activité normale.
Et nous aussi…
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