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De la perte à la projection : quand l’outplacement devient une renaissance

  • ppinard8
  • il y a 4 jours
  • 2 min de lecture

Il y a des débuts qui ressemblent à des fins.


Quand une personne arrive en outplacement, c’est souvent à la suite d’un choc : un licenciement brutal, une entreprise en difficulté, une restructuration soudaine… Parfois, cet événement professionnel s’accompagne d’autres secousses dans la sphère privée : une séparation, des ennuis de santé, ou simplement un profond sentiment d’injustice, de trahison ou de vide.


Les premières séances sont à fleur de peau.On y parle de colère.De fatigue.De peur.De perte de confiance.De culpabilité parfois.On y pleure. On s’y tait. On s’y cherche.

Et puis… quelque chose bascule.


Ce n’est pas toujours spectaculaire. C’est souvent discret, progressif, presque imperceptible. Mais une fissure s’ouvre dans le mur de la sidération. Une parole nouvelle se risque.Une envie timide émerge.


💡 Une prise de conscience : “Et si je pouvais faire autrement ?”🙋‍♂️ Un regain de confiance : “Finalement, j’ai des ressources.”🌱 Une envie de se remettre en mouvement : “J’ai envie d’essayer.”


Le travail de reconstruction commence alors vraiment. On explore. On relit son parcours. On questionne ce qui fait sens. On s’autorise à rêver, à tester, à échouer, à recommencer.


Et séance après séance, on voit les visages se détendre. Les rires revenir. Les idées fuser. Un projet professionnel prend forme. Ou parfois un projet de vie. Une formation, une reconversion, un nouveau poste, une activité indépendante, un temps de pause, un engagement social...


Ce qui avait commencé dans la douleur devient, peu à peu, une aventure intérieure, une renaissance. Parfois même une version plus fidèle, plus audacieuse, plus alignée de soi-même.


C’est ce qui me touche, profondément, dans l’accompagnement en outplacement : il ne s’agit pas d’aider à tourner une page, mais de contribuer à écrire les premières lignes du chapitre suivant.

Outplacement
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